Argos : Lutte contre la malnutrition et aide à la scolarisation.

Publié le par Lunathal

Dans beaucoup de Pays pauvres, dès leur plus jeune âge, les enfants sont obligé de travailler pour aider financièrement leur famille.
Ce temps de travail est au détriment du temps d'éducation scolaire de l'enfant, et donc, l'enferme dans un cercle vicieux de pauvreté.
Sans apprentissage scolaire, il ne peut pas trouver un travail mieux rémunéré pour sa vie d'adulte.

De plus, l'école occasionne un coût que la famille ne peut pas forcément supporter. 
Quand on se demande comment on va payer de quoi manger, acheter des cahiers, des stylos ou un cartable n'a franchement que peu de poids ! Et on le comprend.

Pour essayer de lutter contre cette fatalité, beaucoup d'organismes de lutte contre la faim ou la malnutrition offre aux écoliers leur repas, ce qui permet aux familles de ne plus supporter ce coût, et aux enfants d'avoir au moins un repas conséquent par jour.

Mais, au-dela du coût du repas que la famille économise, l'enfant qui va à l'école, même s'il ne débourse rien pour sa scolarité et a un repas gratuit, représente quand même un manque à gagner pour sa famille : s'il va à l'école, il ne peut pas travailler et rapporter de l'argent.

Donc, pour essayer de rétablir un équilibre dans l'accès à la scolarité, le PAM (Programme Alimentaire Mondial) a mis en place un système de distribution de nourriture auprès des élèves. Nourriture que les élèves emmènent chez eux, pour leur famille.

Ainsi, non seulement l'élève fait économiser un repas (voire même une ou deux collations dans la matinée et l'après-midi), mais, en plus, il rapporte de la nourriture à la maison pour sa famille.

Cette distribution de nourriture est assortie d'une condition : l'assiduité aux cours. En effet, l'élève doit être présent à au moins 80 % des cours pour pouvoir avoir droit aux rations pour sa famille.

Cette condittion est nécessaire si on veut atteindre le but fixé : que les élèves suivent une scolarité régulière  qui leur permettra de lieux s'en sortir à l'age adulte, et permettre à ces pays en voie de développement de ne pas s'enliser dans leur pauvreté.

Afin de suivre l'évolution du programme, son efficacité et son impact, depuis 2001, le PAM a recours au système ARGOS pour la transmission des données.
Dans chaque école qui suit ce programme se trouve un dispositif informatique, que le directeur et les enseignants utilisent pour renseigner différentes informations. Ces informations sont transférées par satellite à un centre de traitement situé en France, puis elles sont analysées par le PAM.

Les informations collectées portent sur le taux de scolarisation, l'assiduité des élèves et des enseignants, et sur les quantités distribuées.

Tout l'intérêt de la chose réside dans le fait de pouvoir enregistrer des données clés concernant la mise en oeuvre des programmes d'alimentation scolaire (qualité, quantité, diversité...) ainsi que leur impact sur la sclarisation et l'assiduité des élèves (une nourriture de mauvaise qualité ou non adaptée aux coutumes a pour conséquence un désintérêt de la part des populations, et donc, une dé-scolarisation des enfants).

Cela permet d'adapter les programmes avec une certaine réactivité, et donc, d'atteindre l'objectif de scolarisation des enfants avec plus de cohérence et de facilité.

Pas bête du tout comme idée...


Site du PAM,
cliquez ici.
Télécharger une doc. sur ce sujet, cliquez ici.

Publié dans Société

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